Date veniam, vos qui me sequimini Latina opuscula sperantes. Hodie vobis mittere velim hos versus quos scripsi quamvisa sollertia quorundam procul. Delectemini nihilominus meis inertibus metaphoris.
L’inobservatoire
Je te montrais le ciel,
Liquide suspendu, la Lune comme l’huile,
Sur des eaux volatiles.
Nous étions des molécules substantielles.
Agrémentait, ce ciel,
Un zoo constellaire éparpillé loin des causes
Des nuages moroses
Qui trempent le soir quand on sort à son appel,
Mais soudain “zoo fermé”
On me dit qu’ont fui tous les occupants car
Nous étions en retard,
Retard ! Mais je ne manquais aucune soirée
Pour admiraculer
Le sagittaire et le verseau, et à la course
Dis-je, voir les deux ourses,
Depuis que l’Homme vit guides des timoniers.
Hélas, tu es au loin,
Là, retirant à l’envi son encre à la nuit,
Dans la ville qui luit
Le vide des uns, qui est aux autres si plein
Que tu t’étais surpris,
Suivant mon index, une filante comète,
Espoir d’une requête,
À souhaiter pouvoir souhaiter
Alors qu’elle se ternit.